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Condamné au bracelet électronique, Nicolas Sarkozy convoqué devant le juge d’application des peines... |
![photo nicolas sarkozy est jugé depuis le 6 janvier 2025 pour une autre affaire : celle du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. © stéphane geufroi / ouest-france](https://maville.com/photosmvi/2025/01/30/P35028547D6657860G_crop_640-330_.jpg)
Nicolas Sarkozy est jugé depuis le 6 janvier 2025 pour une autre affaire : celle du financement libyen présumé de sa campagne présidentielle de 2007. © Stéphane Geufroi / Ouest-France
L’ancien président de la République, s’est rendu à une convocation devant le juge d’application des peines de Paris, a appris l’« AFP » ce jeudi 30 janvier. Mi-décembre, il a été définitivement condamné à une peine d’un an de prison ferme, aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien président Nicolas Sarkozy s’est rendu, mardi 28 janvier 2025, à une convocation devant le juge d’application des peines (JAP) à Paris dans le cadre de sa condamnation au port d’un bracelet électronique, a appris l’Agence France-Presse (AFP) ce jeudi 30 janvier auprès d’une source proche du dossier.
Pas de demande de libération conditionnelle
Selon une autre source proche du dossier, Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans depuis mardi, n’a pas demandé au cours de cet entretien à bénéficier immédiatement d’une libération conditionnelle.
La loi permet aux condamnés de plus de 70 ans de demander à bénéficier sans délai d’une libération conditionnelle sous certaines conditions. Dans son cas, la question se posait de savoir si cette mesure pouvait être demandée avant même la pose du bracelet.
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Le juge doit désormais rendre une ordonnance, qui fixera la date de pose, le lieu d’assignation, les horaires et les obligations que le condamné doit respecter. Dès le début de la mesure, Nicolas Sarkozy pourra alors faire une demande de libération conditionnelle.
Nicolas Sarkozy de retour devant les juges depuis le 6Â janvier
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, le 18 décembre, rendant définitive sa condamnation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme, aménagé sous bracelet électronique.
Nicolas Sarkozy est par ailleurs actuellement jugé dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Depuis l’ouverture du procès, le 6 janvier, il est présent à toutes les audiences qui se déroulent les lundis, mercredis et jeudis après-midi.
Le JAP de Paris a aussi été saisi concernant Me Thierry Herzog, avocat historique de Nicolas Sarkozy, et celui de Bordeaux (Gironde) pour Gilbert Azibert, ancien haut magistrat. Tous deux ont été condamnés, aux côtés de l’ancien président, à la même peine d’un an de prison sous bracelet électronique.